OM : L’appel inattendu sur De Zerbi surprend fortement Longoria
L’arrivée de Roberto De Zerbi à l’OM a surpris de nombreux observateurs du football européen. Le technicien italien, très courtisé, semblait promis à un avenir dans un club du top européen, mais c’est finalement sur la Canebière qu’il a posé ses valises, un scénario que peu d’initiés avaient anticipé.
Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille, a récemment dévoilé les coulisses de cette opération lors d’un entretien accordé à la chaîne YouTube Business of Sport. Il explique que tout a basculé à la suite d’un appel inattendu. « La semaine prochaine, Roberto De Zerbi va peut-être quitter Brighton, mais n’en parle à personne. » Cette confidence, transmise par un proche, a immédiatement déclenché l’action du dirigeant marseillais.
Longoria ne cache pas que la saison précédente fut éprouvante pour le club phocéen. Malgré un parcours européen honorable, avec une demi-finale de Ligue Europa contre l’Atalanta, la huitième place en championnat a été vécue comme un échec. La nécessité de trouver un nouvel entraîneur s’est imposée dès le mois de février, plusieurs pistes ayant été explorées, souvent sans succès.
Dès qu’il a eu vent du possible départ de De Zerbi, Longoria a contacté sans attendre l’agent de l’Italien. Il se souvient : « Dix secondes plus tard, j’appelais l’agent de Roberto (rires) ». Ce réflexe rapide témoigne de la détermination du président à saisir la moindre opportunité pour renforcer son équipe.
La relation entre De Zerbi et l’OM ne date pas d’hier. Longoria révèle que le nom du coach avait déjà été évoqué avant son arrivée à Brighton. Lors d’une confrontation entre Marseille et Brighton, De Zerbi avait laissé entendre son attachement au club et à son stade, ce qui n’avait pas échappé à la direction olympienne.
Longoria insiste sur l’aspect humain de la démarche : « Mais pour nous tous, il s’agissait davantage d’une relation personnelle et humaine que d’une décision rationnelle. » Cette approche a sans doute pesé dans la balance, convainquant De Zerbi de rejoindre un projet marseillais en pleine reconstruction, malgré l’absence de Coupe d’Europe la saison suivante.
En définitive, l’arrivée de De Zerbi à Marseille s’est jouée sur un subtil mélange d’opportunisme, d’intuition et de relations personnelles. Ce recrutement, inattendu pour beaucoup, illustre la capacité de l’OM à se montrer réactif et à tirer profit de circonstances imprévues sur le marché des entraîneurs.