OM : De Zerbi dévoile quatre absences importantes avant le choc face à l’Atalanta

À la veille d’un affrontement crucial en Ligue des champions contre l’Atalanta Bergame, Roberto De Zerbi a fait face à la presse pour évoquer la situation de son groupe. L’entraîneur de l’OM a confirmé l’absence de quatre joueurs majeurs : « Weah, Balerdi, Aguerd, et Nadir ne devraient pas être disponibles pour affronter l’Atalanta demain. Le groupe sera le même que celui qui a joué à Auxerre samedi. » Cette annonce vient compliquer la gestion de l’effectif à un moment où chaque détail compte.
La privation de ces éléments clés impose à De Zerbi une réflexion tactique accrue. La stabilité collective de l’OM sera mise à rude épreuve, alors que la rotation s’avère impossible dans un contexte aussi exigeant. Les choix du coach devront s’adapter à cette réalité, ce qui pourrait peser lourd dans la préparation du match.
La dynamique européenne de l’OM, déjà fragile, se trouve ainsi fragilisée par ces absences. La pression est maximale pour un club qui n’a récolté que trois points lors des trois premiers matches de la phase de groupes. De Zerbi ne cache pas ses regrets : « Trois points sur les trois premiers matches, c’est très peu, on aurait mérité d’en prendre plus à Madrid et à Lisbonne. »
Dans ce contexte, chaque point devient vital pour espérer une qualification. L’entraîneur marseillais insiste sur la nécessité de l’emporter face à l’Atalanta, soulignant que le contenu des rencontres précédentes n’a pas été récompensé à sa juste valeur. L’OM n’a plus le droit à l’erreur et doit impérativement saisir cette opportunité pour relancer sa campagne européenne.
Interrogé sur la dimension émotionnelle de ce duel, De Zerbi a partagé un souvenir personnel : « Quand il y avait un match contre l’Atalanta à Brescia, on ne parlait que de ça du lundi au dimanche. L’Atalanta a eu la chance d’avoir des présidents importants, et à Brescia nous n’avons pas eu la même chance, donc il y a une différence de résultats. » Cette rivalité historique ajoute une intensité particulière à la rencontre, chaque club portant le poids de son histoire et de ses ambitions.
Le technicien italien a également insisté sur l’importance du Vélodrome dans la dynamique de l’équipe. « Le Vélodrome, je le connaissais déjà avec Brighton et c’est une raison pour laquelle je suis venu ici. Ça a toujours été chaud. C’est un stade spécial, autant dans le bien que dans le mal. Il est aussi chaud qu’exigeant. Après, c’est à nous d’enflammer les supporters. C’est un privilège, non seulement pour moi, mais aussi pour les joueurs, de jouer et travailler dans ce stade. Nous avons des joueurs forts, des joueurs intelligents. Le Vélodrome, c’est comme un miroir. Comme vous le voyez, il va vous le rendre. On a envie de faire les choses d’une certaine manière. Si on le fait bien, il va le rendre, et si on rentre avec de la peur, pareil. Avec le temps, les joueurs l’ont compris. Maintenant, ils ont envie de jouer à la maison, l’atmosphère est différente. Quand on joue à la maison, les derniers jours avant le match sont différents. »
La relation entre l’équipe et son public est présentée comme un levier fondamental de performance. L’exigence et la ferveur du Vélodrome pourraient bien peser dans la balance lors de ce rendez-vous décisif, où chaque détail comptera pour l’avenir européen de l’OM.